lundi 24 octobre 2011

recherche d'un conjoint désspérément

 
 Sans amoureux, vous vous sentez seule au monde… Aussi, vous avez décidé de sauter sur tout ce qui bouge ! Mais, franchement, ce n’est pas la meilleure solution…


“Tous les garçons et les filles de mon âge se promènent dans la rue deux par deux !…” Oui mais moi, je suis seule… chantait Françoise Hardy dans les années soixante.



Chaque fois que vous mettez le pied dehors, vous ne voyez que ça, autour de vous : des amoureux ! Toute rougissante, vous les observez, vous les enviez, même. Soudain, ils vous remarquent. La fille vous jauge en quelques secondes : pas dangereuse. Et le garçon ? Dès qu'il a croisé vos yeux mouillés, dès qu'il a repéré votre mine de chien battu, c'est fini ! Vous ne l'intéressez plus. Avec vos airs de supplier qu'on vous aime, vous faîtes fuir tous ceux qui vous attirent. Et quand enfin un garçon vient vers vous, vous le fuyez : trop moche, trop bête, trop… Franchement, vous trouvez que vous valez mieux que ça ! S'il ne comprend pas du premier coup, vous lui assenez une remarque glaciale qui l'écartera définitivement.

A l'attaque !

Allez, ça suffit ! Il n'y a pas de raison que personne ne vous aime. A défaut de copain, vous avez trouvé une fille qui est, comme vous, seule à pleurer. Ensemble, vous allez bien trouver chaussure à votre pied. Elle est sympa, mais pas de risque qu'elle vous chipe votre amoureux, car elle n'est pas terrible !
Tiens, pas mal, celui-ci, avec sa petite queue-de-cheval, et ses yeux sombres magnifiques ! Ou celui-là avec son allure de Viking, du genre qui vous soulève comme une plume pour vous emporter sur sa moto dans une vie en perpétuel mouvement !  Et ce celui-là ? T'as vu sa cicatrice au visage ? Pas question de sortir avec un type pareil !
Vous passez d'un extrême à l'autre : avant, vous deveniez toute rouge quand un garçon vous regardait, maintenant, vous lui sautez dessus, l'invitez à déjeuner, ou à vous attendre à la sortie des cours. Pourtant, ça ne marche pas mieux : le garçon n'est jamais libre pour vous…
Vous avez repéré ses habitudes : il mange chez le Grec. Vous y allez, l'air de rien : il y est, et tout seul en plus. Mais quand vous entrez, comme par hasard, il laisse son coca et la moitié de son sandwich sur la table, et prétexte une course urgent pour s'en aller.

Qu'est-ce que j'ai de moins que les autres ?

Vous vous regardez dans la glace : vous n'êtes pas si mal, pourtant !  A moins que … Ce bouton, peut-être ? Mais non, il date d'aujourd'hui. Hier, vous aviez une peau impeccable. Il faut vous rendre à l'évidence : ce n'est pas votre aspect physique qu'ils fuient, mais toute votre attitude ! Rougir devant un garçon qui vous plaît, ou le poursuivre de vos assiduités, c'est le coincer. Vous chassez les garçons comme du gibier, et ils n'aiment pas du tout ça. En plus, vous ne jetez votre dévolu que sur ceux qui sont beaux comme des dieux ! Les autres, sûrs de se faire repousser, ne se risquent pas à aller vers vous.
Oubliez votre obsession d'avoir un amoureux, et la solitude ne durera pas. N'utilisez pas votre copine comme faire-valoir. Elle le sentira et s'en lassera. Soyez simplement vous-même. Les rencontres se produisent lorsqu'on s'y attend le moins. Même quand quelqu'un vous plaît, prenez le temps de faire connaissance, faîtes vous désirer. Une histoire, cela ne s'écrit pas en un clin d'oeil.
Ne restez pas coincée chez vous à ronger votre frein : sortez ! Et peut-être bien qu'à la piscine, au cinéma, ou à la librairie du coin, vous croiserez celui auquel vous ne pensiez pas, celui qui va devenir tellement important…
Mais rappelez-vous : pas de précipitation !

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